Exposition du personnel
Exposition du personnel

Exposition des travailleurs au bruit et aux vibrations

Notre bureau d’étude acoustique évalue et réduit l’exposition au bruit et aux vibrations, assurant la conformité réglementaire. Nous vous orientons vers des solutions adaptées comme l’isolation phonique et l’aménagement des postes de travail, basées sur des normes reconnues. Cela protège la santé de vos salariés en respectant les obligations légales.

Quelles sont les applications ?

Protection du personnel

Amélioration des conditions de travail

Exposition au bruit et aux vibrations : comprendre et prévenir les risques

Dans les environnements industriels, le bruit et les vibrations font partie des risques physiques les plus courants pour les salariés. Leur impact sur la santé peut être significatif : perte auditive, fatigue chronique, troubles musculosquelettiques… Pour cette raison, la réglementation impose aux employeurs d’évaluer régulièrement l’exposition de leurs équipes.

Nous distinguons ici deux volets : l’exposition au bruit, prestation la plus courante et obligatoire pour toutes les entreprises, et l’exposition aux vibrations, désormais plus marginale depuis son retrait du compte pénibilité mais toujours encadrée par le Code du travail.

Exposition au bruit

Le décret n° 2006-892 du 19 juillet 2006 fixe des seuils précis afin de protéger les salariés contre les risques liés au bruit. La réglementation distingue trois niveaux :

  • un seuil d’action préventive (80 dB(A))
  • un seuil nécessitant des actions correctives (85 dB(A))
  • une limite absolue à ne jamais dépasser (87 dB(A)).

Ces valeurs sont calculées sur une durée de référence de huit heures, conformément à l’arrêté du 11 décembre 2015.

Pour évaluer ces expositions, la norme NF EN ISO 9612:2009 encadre les méthodes de mesure. Celles-ci peuvent être menées par tâche, par fonction, ou sur une journée complète. En pratique, l’opérateur porte un exposimètre, positionné au niveau du col, capable de mesurer en continu son exposition sonore. Des modèles spécifiques existent pour les environnements ATEX.

L’employeur a l’obligation de renouveler ces mesures au moins tous les cinq ans, ou plus tôt si des modifications significatives surviennent dans l’organisation ou les procédés. Les résultats doivent être comparés aux valeurs de référence du Compte Professionnel de Prévention, afin d’évaluer la pénibilité du poste et de définir les mesures correctives.

En cas de dépassement des seuils, nous proposons de compléter l’analyse par une étude interne de l’atelier par modélisation. Cette approche, visuelle et prospective, permet de cibler les sources de bruit et de simuler différents scénarios de réduction de l’exposition.

Cartographie acoustique

Au-delà des obligations légales, la cartographie acoustique constitue un outil pratique et pédagogique. Elle ne fait pas partie des exigences réglementaires, mais s’avère très utile pour visualiser les zones les plus bruyantes et signaler clairement les secteurs où le port de protections auditives est obligatoire.

La démarche repose sur des mesures ponctuelles effectuées dans l’ensemble de la zone de travail. Ces mesures sont ensuite reportées sur le plan de l’atelier, permettant de tracer des courbes d’iso-dB. Le rendu, à la fois technique et visuel, peut être affiché directement dans les espaces de production. En complément, un tableau récapitulatif met en évidence les principales sources de bruit et leur intensité mesurée.

Exposition aux vibrations

Bien que moins fréquentes dans nos prestations actuelles, les vibrations demeurent un risque professionnel encadré par le décret n° 2005-746 du 4 juillet 2005. Ce texte fixe deux niveaux de référence pour l’exposition journalière, calculée sur huit heures

  • Une valeur déclenchant la mise en œuvre de mesures préventives
  • Une valeur limite à ne pas dépasser.

Pour les vibrations transmises aux mains et aux bras, l’action de prévention débute à 2,5 m/s² et la valeur limite est fixée à 5 m/s². Pour les vibrations affectant l’ensemble du corps, les seuils sont respectivement de 0,5 m/s² et 1,15 m/s².

Le Code du travail (articles R4444-1 à R4447-1) impose aux employeurs d’évaluer ces risques périodiquement, notamment lors de changements dans les conditions de travail ou sur recommandation de la médecine du travail.

La mesure repose sur des capteurs spécifiques : un capteur fixé au poignet pour quantifier l’exposition main-bras, ou une galette placée sous le siège de l’opérateur pour l’exposition du corps entier.